Originaire d’Amérique centrale, le butternut n’a pas toujours eu la cote chez nous. Il a longtemps été éclipsé par ses cousines plus imposantes, comme le potiron, la courge et bien sûr la traditionnelle citrouille d’Halloween, Le butternut (ou courge musquée chez nos amis Québécois) a pourtant tout pour plaire !


On ne va pas se mentir, préparer un butternut, c’est quand même un peu galère. Il faut s’armer d’un bon couteau et un peu de patience pour enlever sa peau coriace. Mais vous pouvez aussi décider de la manger: elle est parfaitement comestible.

Coupez simplement votre butternut en grosses rondelles de 2 centimètres d’épaisseur, ajoutez un peu de fleur de sel, de l’huile d’olive (aromatisée ou non) et on envoie 45 minutes au four.

Et là c’est pépite, il devient fondant et légèrement caramélisé. Rien de plus facile

Ou sinon en velouté: bien mixé et éventuellement passé au chinois pour plus de « lisseté ». Avec un peu de lait de coco ou de crème fraîche, une pincée de muscade et il se transforme en pur réconfort. (N’oubliez pas de rajouter deux trois croûtons de pain pour ajouter du croustillant en bouche.) Idéal pour les soirées fraîches.

Vous pouvez aussi le couper en cubes et l’ajouter à un risotto crémeux, ou même le farcir comme des tomates pour un plat qui en jette sans trop d’effort.

Les arômes du butternut sont quand même assez délicats et subtils, alors on privilégiera une vin qui l’est tout autant afin de ne pas les masquer. 

Un verre de Viognier pourra parfaitement accompagner votre velouté. Ce vin blanc, avec ses notes de fleurs blanches et de fruits comme l’abricot ou la pêche, va se marier parfaitement avec la douceur du légume. Si les finances le permettent vous pourrez même aller voir du côté de l’appellation Condrieu, en vallée du Rhône septentrionale)

Si vous préférez cuisiner le butternut rôti, avec des herbes et une pointe de miel, essayez un Chardonnay un peu boisé, c’est à dire avec un élevage en fûts de chêne (bien souvent indiqué au dos de l’étiquette). Ses arômes ronds et vanillés feront écho à la caramélisation du légume.

Envie d’une association plus audacieuse ? Un Vin Jaune du Jura, avec ses saveurs de noix et d’épices, apportera un contraste hyper intéressant, en évitant toutefois les vins de liqueur style Macvin qui sont très puissants.

Ne les jetez surtout pas ! Ces petites graines sont pleines de ressources et peuvent être transformées en en-cas healthy et délicieux. Il suffit de les laver pour retirer les fibres, de les sécher, puis de les assaisonner avec un peu d’huile, du sel et des épices de votre choix (paprika, curry, ou même cannelle pour une version sucrée).

Enfournez les à 180°C pendant 15 à 20 minutes (chaleur sèche de préférence) jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. Elles seront parfaites comme apéritif, pour garnir vos soupes ou pour apporter du croquant à une salade. Un geste zéro déchet simple et savoureux qui sublime le butternut de A à Z !

Imaginez la scène : il fait froid dehors, peut-être même qu’il pleut un peu. Dans votre cuisine, ça sent bon le butternut rôtissant doucement au four, avec du romarin et une touche de paprika fumé. Sur la table, une bouteille de blanc attend sagement. Littéralement 10 minutes de préparation et un temps de cuisson égal à celui de l’apéro dans la cuisine en se racontant vos journées. Plutôt chouette non ?

Alors, la prochaine fois que vous croisez un butternut, ne le laissez pas filer. Prenez le sous votre aile, cuisinez le avec amour vite fait bien fait et accompagnez le d’un bon verre. C’est bon marché, bon pour la santé, facile à cuisiner et ça en mettra plein les yeux à votre Crush !

Et vous, comment préférez-vous cuisiner le butternut, et avec quel vin aimez-vous l’accompagner ? Partagez vos idées et inspirations en commentaire, j’adore découvrir de nouvelles associations !


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